• René Devilliers 4 Le cinéma

    Pépé le Moko 1937


    Julien Duvivier retourna à Alger, toujours avec Gabin pour tourner ce chef d’œuvre,

     

     


    Entre le Square Bresson et l’Opéra , c’était une révolution pour la ville !!

     

     


    Pépé le Moko, chef d'une bande de malfaiteurs, s'est réfugié dans la Casbah d'Alger avec les membres de sa bande, Pierrot, Carlos et sa maîtresse Inès

     

    .

     

    La police cherche à l'attirer hors de la Casbah , où il est pratiquement imprenable. Aidé d'un indicateur, Régis, l'inspecteur Slimane, cherche à faire sortir Pépé de son "royaume".

     

    L’inspecteur Slimane donc utilise habilement l'amour de Pépé pour une touriste, Gaby.


    Quand il apprend que Gaby va s'embarquer pour la France Pépé cherche à la rejoindre à tout prix, en dépit du danger qu'il courre. On le voit descendre les escaliers qui l’emmènent vers le port. Il est sur les boulevards du front de mer. Il est heureux et sourit, l’Amirauté est toute proche. Il monte sur le Ville d’Oran, se mêle aux voyageurs.

     

    Mais il est dénoncé par Ines, jalouse de le voir partir pour rejoindre une autre femme. Elle l’a suivi, elle veut rentrer à l’Aletti mais c’est Slimane qu’elle rencontre.

     

    Une voiture de police arrive au port. C’est celle de mon grand père , qui était chauffeur de taxi et stationnait généralement rue Ampère. Porté par la « folie » de son beau frère il fut convaincu de se prêter , avec sa voiture, à la scène. Mais , malheureusement , il ne put conduire lui-même et ce ne fut qu’une location d’un véhicule ..Mon grand père perdit ainsi, à jamais , l’occasion d’être inscrit dans la postérité du 7ème Art!!!.

     

     

    Dans la dernière scène du films, Pépé , les menottes aux poings,voit partir celle qu’il aime, il est derrière les grilles de l’ Amirauté. Le Ville d’Oran est prêt, il a essayé de s’embarquer lui aussi mais elle ne le voit pas , elle ne l’entend pas

     

     

    Il hurle sa peine..

    Il l’appelle « Gaby !!! » . Les sirènes du bateau,qui larguent les amarres ,sont plus fortes. Elle se bouche les oreilles et s’en va.

     

    Alger est là derrière Pépé . tout bruissante de vie , magnifique sous le soleil..

     

    La foule des voyageurs et celle des accompagnants l’ignorent , ignorent son destin Pour revoir son aimée il est sorti de l’antre sur de la Casbah. Et dans la foule il y avait les sœurs de ma grand-mère et notre cousin Claude , âgé de 8 ans qui raconte encore aujourd’hui le bonheur de ce petit garçon qu’il était. « Nous étions dirigés par le grand maître Duvivier …mais surtout je me souviens du copieux repas qu’il avait été distribué à « la troupe » et du salaire .

     

    Quant à mon grand oncle, Duvivier lui confia le rôle du Maître d’Hôtel où il fit admirer en premier plan le ventre majestueux dont il s’enorgueillissait en ces temps lointains..On le voit sur une terrasse, celle de l’Aletti , accompagnant l’inspecteur Slimane , le renseignant sur les hôtes présents. L’Amirauté est la toile de fond de ce témoignage si précieux où mon grand oncle vit, sourit et parle pour l’éternité.

     

    « René Devilliers 3 GolgothaTrésors cachés Abruzzes 2 »
    Yahoo!

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    Mardi 27 Février 2007 à 10:49
    même si j'avais entendu crier Gabin , je ne lui aurais pas répondu, (che pallone gonfiato che era !!)
    Gaby
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :