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En route avec Camus..
La route vers le Lycée (hier Bugeaud, aujourd'hui Abdelkader) avec Albert Camus, dans un Alger aujourd'hui disparu...
En lisant "Le premier homme"..
"La place (du Gouvernement) encadrée d'arbres et de maisons à arcades sur trois cotés, ouvrait sur la mosquée blanche puis sur l'espace du port"
"La rue Bab Azoun était une rue resserrée que des arcades, sur les deux cotés, reposant sur d'énormes piliers carrés, rendaient encore plus étroite, laissant juste la place à la ligne de tramway..Les jours de chaleur, le ciel d'un bleu épais reposait comme un couvercle brûlant sur la rue, et l'ombre était fraîche sous les arcades"
Là où se trouvait le "Café du vieux Grenadier" ce magasin
d'articles vestimentaires et de souvenirs
"La rue Bab Azoun débouchait pour finir dans une grande place où à gauche et à droite. s'élevaient face à face le lycée et la caserne. Le lycée tournait le dos à la ville arabe, dont les rues escarpées et humides commençaient de grimper le long de la colline. La caserne tournait le dos à la mer".
ci dessous la cour du lycée depuis la Casbah
Tags : rue, place, lycee, hui, arcades
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Commentaires
31Jean Pierre RyfSamedi 17 Septembre 2011 à 19:19Répondre30Jean Pierre RyfSamedi 17 Septembre 2011 à 19:1929Ryf Jean PierreSamedi 17 Septembre 2011 à 19:19Emouvantes photos qui me rapellent à la fois Albert Camus et mon propre parcours. Je parcourais , en effet, ces mêmes rues pour aller au Lycée... Souvenir, Souvenir que me veux-tu?
tu vois, je suis venue directement sur Alger.... je t'ai suivie avec tes anciennes et nouvelles photos...ainsi donc, c'est sur la place du Gouvernement que se déroule les fouilles actuellement...j'adore les vieilles cartes.... Bises et à bientôt
Cloîtres.over-blog.com/
(tu sais moi aussi,j'aime bien le passé et les souvenirs...mais j'aime aussi me projeter dans l'avenir!)
bisous de Cayenne.
Cette rue Bab-Azoun, du nom de la porte du rempart qui fut rasé, était une rue très commerçante remarquable par ses arcades à la parisienne qui abritaient les magasins alors modernes de l'Alger en pleine expansion au bas de la casbah .Lorsque le tramway bruyant passait en frôlant les piliers, les passants en sentaient le vent de la course et même les affiches se décollaient ! Le célèbre photographe Geiser y avait son studio . Dans mon enfance ma mère allait rendre visite à un vieil oncle qui tenait un magasin de vêtements sur mesure et avec une grande galerie aussi de prêt à porter "A la Belle Fermière", (Je ne vois pas le rapport de ce nom !).Il m'en reste un souvenir comme celle d'une gravure de 1900 ! Je me vois encore allant sous ces arcades,les jours de Fetes israélites pour emprunter la ruelle étroite qu'était la rue Scipion, et au numéro 4, c'était l'entrée de notre petite synagogue qu'une porte capitonnée séparait du bruit de l'extérieur d'un café maure tout peint en bleu.
Sic transit gloria mundi .
tellement dommage qu'il n'ait pu achever "le premier homme" si beau, si riche
bon dimanche
denis
bises
bon week end
bisous du pacifiqueCoucou Jacqueline, merci pour ces photos d'aujourd'hui et ces cartes d'hier ...
Gros bisous et très belle journée,
Des passages de la "Peste" d'Albert Camus me reviennent assez souvent à l'esprit ces temps-ci. Camus était sans nul doute un visionnaire ...
Magnifique ciel bleu d'Alger. Je comprends na nostalgie de ceux qui ont du quitter ce pays.
bisous et belle journée à toi
Trinity
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